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Bulletin d'information n°34. Juillet-Août 2010

EGALITE DES SEXES ET VIH/SIDA



En sa qualité de co-parrain de l'ONUSIDA, le Programme des Nations Unies Pour le Développement (PNUD) a organisé, du 31 mai au 3 juin 2010, une cession de formation sur thème " Les femmes et le leadership dans la lutte contre le SIDA ". Ont notamment participé à ces journées, des représentants de la société civile dont une représentante de l'ATDS en la personne de Mme Rachida Jelassi Belkhiria.

Dans le cadre de son programme régional de lutte contre le VIH/SIDA, le PNUD aide les pays à instaurer un climat propice aux droits fondamentaux pour protéger les droits des personnes vivant avec le VIH, des femmes et des populations vulnérables. Cela implique notamment de traiter de la question du rejet et de la discrimination ainsi que des relations entre les sexes qui rendent les femmes et les filles vulnérables à l'infection. Plusieurs facteurs font que la femme soit plus vulnérable au VIH/Sida. L'un de ces facteurs réside dans le fait que la femme a moins de pouvoir dans la négociation sexuelle. Il est à signaler que, jusqu'ici, le mode majoritaire de contamination des femmes en Tunisie demeure les rapports sexuels au sein même du mariage.

Il s'agissait également lors de cette rencontre de promouvoir des mesures de divers ordres - législatives et autres - en vue de garantir leur pleine jouissance de droits fondamentaux. Le PNUD appuie activement la participation des personnes vivant avec le VIH à la planification, à la mise en oeuvre et à l'évaluation des ripostes face à la maladie.

Partant de ce principe, quelques unes des personnes vivant avec le VIH/SIDA ont été associées à ce programme de formation. Ces personnes étaient exclusivement des femmes en raison de leur vulnérabilité particulière (biologique et sociale) face au virus.

Le mode de contamination pose notamment le problème de l'effectivité des examens médicaux effectués dans le cadre du certificat médical prénuptial ainsi que celle du secret médical : peut-on mettre à la charge du médecin ou des pouvoirs publics une obligation d'information vis-à-vis du conjoint ? Il s'agit là d'une question fondamentale dont la réponse appelle à la prise en compte d'éléments antagonistes. Mais elle ne se pose pas uniquement pour le VIH-Sida : des centaines de milliers de personnes sont atteintes par l'hépatite C et B. La question de la propagation des maladies sexuellement transmissibles étant une question de santé publique, l'information doit être, en premier lieu, d'ordre général et dirigée vers un public extrêmement large. Des impératifs comportementaux doivent également être inculqués aux personnels soignants afin que la personne vivant avec le VIH-Sida soit toujours traitée dignement.



 
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